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Antonio Miradas del Alma

La haine me ronge à l'intérieur.

Je n'aime pas comment ils me voient, je n'aime pas comment ils me traitent, je n'aime pas comment ils évitent, je n'aime rien à leur sujet.


Je n'aime pas que les éducateurs me disent ce qui est bon pour moi, comment je dois m'identifier, ce que je dois arrêter de faire, où aller. Je n'aime pas que mes collègues me disent de me taire, que je suis un fardeau, que je ne sais que quoi déranger.


Quand les éducateurs me parlent, ils me laissent une vision de moi qui m'attriste, je n'en veux pas. Quand je joue avec mes coéquipiers, je m'énerve, je me retrouve toujours dans des combats.


Je déteste mon corps, je déteste ma personne, je déteste beaucoup plus que je ne peux tolérer. C'est une haine que je projette là où l'autre est, je l'ai envoyé de toutes mes forces laissant l'autre perplexe, perplexe et abasourdi.


Mon éducateur est conscient de ma haine, il me dit que personne ne peut la contrôler, que je dois apprendre à l'interpréter d'un autre point de vue, à être plus tolérante. Il dit que mon ressentiment occupe mon esprit toute la journée, chaque semaine, chaque mois, que j'ai besoin de me libérer d'une telle souffrance pour me sentir calme après tant de tempête.


Je souhaite de toute mon âme quitter ce tourment qui me laisse plein de ressentiment et revivre. Je sais que pour arrêter de haïr, je dois me montrer comment je suis et je peux le faire parce que maintenant je ne suis pas seul.


Antonio Argüelles, Barcelone.


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