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Ballast

  • Photo du rédacteur: Antonio Miradas del Alma
    Antonio Miradas del Alma
  • 25 mai
  • 1 min de lecture

La façon dont nous interprétons et soutenons notre monde conditionne nombre de nos enfants à la nécessité d’éviter leur passé. L’un des outils qu’ils utilisent pour interpréter leur monde est la figuration, avec laquelle ils allègent les fardeaux et créent des limbes temporels.


Avec la figuration, on leur offre la possibilité d’éviter la douleur et de savourer le bonheur figuratif. Le déni de la douleur est un autre fardeau qui les prive du véritable bonheur. La question est de savoir comment faire face à la douleur de ces enfants et à leur passé afin de devenir complètement heureux.


La douleur est un état de conscience qui montre la réalité sans figurations. Dans de nombreux cas, cela fait de leur objectif, leur évasion, une nécessité. Rester conscient de la réalité rend l'objectif douloureux, mais en même temps il est nécessaire d'être heureux.


Dans ma résidence errent des figures d'enfants heureux, aux buts étrangers à leur réalité, qui soutiennent leur vie par des désirs inaccessibles et cherchent anxieusement des refuges de plaisir.


Prendre conscience de ces représentations est notre devoir, les accompagner vers leurs réalités est notre raison d’être, reconnaître leur douleur est notre devoir. Le processus est immense, le travail titanesque, les résultats rares et la reconnaissance nulle, mais nous sommes conscients qu’ils prennent du temps.


Antonio Argüelles, Barcelone.


 
 
 

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