Ils me disent que je n'ai pas d'empathie, que faire preuve d'empathie c'est comprendre l'autre, mais l'autre ne m'intéresse pas, je m'intéresse au mien.
Un après-midi, j'ai vu un garçon pousser un autre garçon, le battre, le maltraiter. Là ils avec leurs combats et je fais mon truc.
Un des gars s'est effondré sur mon ordinateur et mon jeu s'est écrasé, je me suis énervé et je me suis lancé dans leur combat.
Les éducateurs nous ont dit que nous devons nous traiter les uns les autres avec respect et je ne leur ai pas accordé mon respect. Les autres garçons ont gagné des choses et je les ai tous perdus. Ensuite, j'ai compris ce que c'était d'être empathique.
Pour moi, être empathique signifie ne pas perdre des choses si ce n'est les gagner. Offrez ce que l'autre veut pour ne pas perdre ce qui est à moi.
Un jour, ma mère est revenue tôt vers moi, elle a dit qu'elle était fatiguée de mon égoïsme, qu'elle offrait beaucoup et ne recevait rien.
Mon éducateur m'a dit que le facteur de conditionnement brouille tout, quelle meilleure façon de montrer de l'affection pour rien.
Maintenant, je commence à comprendre que l'empathie n'est pas une question de profit mais d'affection. Qu'avec affection on mène mieux sa vie et celle des autres.
Ce qui compte pour moi et ce qui compte pour les autres, ils ne me sont plus indifférents.
Antonio Arguelles Barcelone
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